Présentation du film El Violin à partir du site de la médiathèque des trois mondes
Don Plutarco, un vieux violoniste découvre que son fils Genaro fait partie de la guérilla après une attaque des forces gouvernementales dans son village où la moitié des gens est assassinée. Avec son petit-fils Lucio, il est chassé du village et vit parmi les survivants dans la montagne. Don Plutarco veut se rendre utile en récupérant un stock de munitions caché dans son champs de maïs. Le vieil homme descend au village, joue de son violon pour charmer le capitaine et récupérer ainsi les munitions. Mais les militaires sont les plus malins. Découverts, les paysans armés sont arrêtés et Don Plutarque, héroïque, refuse de jouer un air de plus.
"A partir des luttes latino-américaines des pauvres contre les dictatures, Vargas compose un poème visuel en noir et blanc d'une beauté sidérante. [...] A l'heure où les dictateurs d'Amérique latine vieillissent plutôt mal, cet appel à la révolte résonne étrangement."
Première - Janvier 2007
"C'est dans la section cannoise Un certain regard que l'on a découvert cette pépite mexicaine".
Studio - Janvier 2007
"Mais le véritable intérêt du film est ailleurs. Dans le retour d'un cinéma de combat qui, en dépit de son refus obstiné d'identification précise du temps et du lieu, ne prétend pas tant à l'universalité qu'à la déclinaison légitime et réaliste de sa latinité."
Les cahiers du Cinéma - Janvier 2007
"Ce petit film captive Mexico. Sorti fin avril à Mexico, El violin de Francisco Vargas, est un phénomène de société. Les Mexicains, pensait-on étaient saturés de politique. Au contraire : les gens applaudissent à la fin des projections, des écoles y envoient leurs élèves par bus entiers, les universités organisent des débats devant des amphi archicombles. L'impact du film est d'autant plus fort que l'opinion publique s'interroge sur des "dérapages" de l'armée, engagée depuis cinq mois dans des opérations contre les narcotrafiquants."
Le Monde - 1 juin 2007